Tu as un penchant pour l’informatique et tu te questionnes à savoir quel métier tu pourrais bien faire avec cette passion? Tu es programmeur et tu es à la recherche d'un nouveau défi dans une équipe stimulante? On te propose une immersion dans le monde des programmeurs nmédiens. Nayan Perron, s’est prêté au jeu de l’interview. Rien n’est plus concret qu’un vrai employé pour te parler de son travail😉!
Depuis combien d’années es-tu programmeur chez Nmédia?
Ça va faire déjà 5 ans en mai, le temps passe tellement vite!
Occupes-tu le même poste depuis toutes ces années?
Oui toujours le même, je suis programmeur-analyste.
Qu’est-ce qui t’a poussé à choisir le métier de programmeur?
Ma réponse est très clichée! Le classique : mon père était dans le monde de l’informatique, alors petit je regardais ses faits et gestes et je me suis dit : « Ça m'intéresse moi aussi. » Néanmoins, il faut savoir que le monde de l’informatique comporte plusieurs domaines. C’est donc seulement au cégep que j’ai découvert ce qu’était la programmation, et c’est à ce moment que j'ai eu le déclic : « Je veux faire ça dans ma vie et rien d'autre! »
Est-ce que tu utilisais beaucoup l’ordinateur dans ta jeunesse? Comme par exemple, en jouant à des jeux vidéo ou autres?
Oui en effet, je gamais beaucoup! Je ne créais pas moi-même mes propres jeux vidéo, mais j’y jouais fréquemment.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton travail au quotidien?
Je crois que ce que je préfère, ce sont les défis. Ce n’est jamais vraiment simple la programmation. Il y a toujours des problèmes qui se présentent et ce que j’apprécie, c’est de trouver une manière de les résoudre. Il y a toute une réflexion en arrière de tout ça!
Est-ce que tu as un exemple d’un problème qui t’est arrivé?
Eh bien, ce sont surtout les bugs. Parfois, lorsque tu programmes quelque chose, tu t’attends à ce que cela fonctionne du premier coup et puis finalement ça ne fonctionne pas. Il faut alors que tu fasses de grandes recherches afin d’en trouver la raison. Et pour moi, c’est vraiment le fun, c’est vraiment satisfaisant lorsque je trouve LA solution.
Que dirais-tu à un jeune qui souhaiterait postuler, quelles sont les qualités requises pour être un bon programmeur?
Je crois que ça dépend vraiment des compagnies. Mais principalement, le fait d'être capable de travailler en équipe est un gros plus! Chaque programmeur possède une façon de programmer qui lui est propre, mais lorsque tu es dans une équipe, tu es obligé de suivre une façon de faire, même si tu juges que ce n’est pas la meilleure. Si chaque programmeur n’en faisait qu’à sa tête et programmait à sa façon, ce serait un désastre. Être capable de collaborer et toujours te questionner en quoi tu pourrais t’améliorer sont les meilleures qualités à avoir.
En fin de compte, même si la programmation est un travail très solitaire, c’est quand même un travail d’équipe plus qu’on le pense. Toutes tes tâches travaillées en « solo » vont être intégrées dans le projet des autres.
Est-ce qu’il y a une qualité plus technique qu’il est important d’avoir?
Il faut faire preuve d'une certaine logique. Il faut que tu sois capable de régler des problèmes, bien réfléchir à tes gestes. Tu dois chercher profondément pour trouver ce qui cause les problèmes. C’est tout un puzzle!
La grande question, pourquoi as-tu choisi Nmédia?
C’est une anecdote très drôle! À la base, lorsque j’étudiais au cégep, je n’aimais pas vraiment le domaine du « Web ». Mais Nmédia, c'est une compagnie Web! Ce sont des gens dans mon entourage qui m’ont dit que la compagnie était super, que les gens étaient gentils et que les projets étaient intéressants. Alors je m'étais dit : « Bon, je vais mettre cette compagnie dans mes trois choix principaux et si les deux autres compagnies ne me prennent pas en stage, j’irai chez Nmédia. »
Et puis finalement, quand j’ai fait mon entrevue avec Éric, pendant qu'il me parlait du fonctionnement de Nmédia, j'ai réalisé que tout ce que je n’aimais pas du Web, on ne le fait pas ici! Je me suis rendu compte que c’était un endroit incroyable et j’ai finalement fait mon stage chez Nmédia.
Donc tu es l’un des stagiaires qui sont restés dans la compagnie par la suite?
Exact et j’en suis heureux! Dans ce temps-là, je n’étais pas certain si je désirais poursuivre à l’université et puis en finissant mon stage, je n'ai pas eu besoin d'y aller, car j’avais déjà un bon travail (rires!)
Concernant ton équipe, combien êtes-vous?
Ça dépend beaucoup des projets, mais la plupart du temps on est au moins 2 ou 3 programmeurs sur le même projet. Il y a certains projets comme celui d'une compagnie alimentaire où c'est plus gros et demandant, alors on est une quinzaine de devs à y travailler.
On évite d'avoir juste un programmeur sur un projet, car ça crée ce qu'Éric appelle : le hero. Si quelque chose arrive à quelqu'un demain et que cette personne doit partir, on va être un peu perdu, car c’était le seul qui connaissait le projet…
À quoi ressemble une journée typique dans ton travail?
Le matin, je lis les courriels de la veille que j’aurais pu manquer. Puis je lis mes messages Teams. Ensuite, je vérifie si j'ai des pull request que les autres devs ont créés. C’est-à-dire qu’ils demandent à ce que leur code soit revu. Je m'assure donc que leur code est correct, puis je débute mes vraies tâches.
Je commence donc à coder et si j’ai des problèmes, je demande de l'aide aux autres, et au travers de tout cela, il y a des meetings. Souvent les équipes avec qui je travaille, travaillent en mode agile, donc on a plusieurs meetings pour cerner ce que sera le prochain sprint et diviser les tâches et le temps.
Il faut aussi montrer aux autres membres de l’équipe, qui ne sont pas dans la programmation, les tâches qu’on a créées. Souvent il s'agit des départements de rédaction ou de design. Mais 75 % de mon temps travaillé chaque semaine sert à programmer.
Quelles sont les étapes à suivre ou bien les qualités à posséder pour un jeune qui désire devenir programmeur?
Au niveau des études, selon moi, ça prend au minimum un cégep. Je pense qu’au secondaire tu ne vois pas assez de matière dans les cours d’informatique pour être programmeur. Après ça, il y a la possibilité de poursuivre à l’université, mais ce n’est pas obligatoire. Par contre, je connais beaucoup de gens qui sont allés et ce n’est pas une perte de temps.
Au niveau des qualités, je dirais d’accepter la critique. Parfois les gens n’aiment pas trop se faire dire ce qui ne fonctionne pas, mais je pense qu'accepter la critique est le plus important, car quelqu’un qui a plus d’expérience que toi a probablement déjà fait les mêmes erreurs que tu as faites et il sait comment les régler.
Fais-tu des formations pour te mettre à jour?
Habituellement, quand tu débutes un nouveau projet, tu as des formations sur les technologies à utiliser. Et chez Nmédia, on a aussi le temps Geek out (environ une heure par semaine). Ça permet d'explorer de nouvelles technologies et de te former dans d’autres technologies que tu connais, mais dans lesquelles tu trouves que tu n’es pas assez compétent, etc.
Est-ce que tu as un dernier message pour les jeunes?
Je dirais que programmer c’est amusant! En réalité, en arrière-scène, programmer c’est du texte. Donc quand tu vois ton texte sur un site qui fonctionne bien, que tout est beau, que tu as des pop-ups qui s’affichent et que tout s'enclenche, c’est le moment que tu trouveras le plus impressionnant!
Après t'être imaginé dans la peau de Nayan, tu as déjà hâte de sauter sur ton clavier? Contacte-nous, on a l'emploi idéal en programmation pour toi et une foule d'avantages qui t'attendent!